Au fil de la vie : portraits féminins de Katmandou
Emmeric Leperson
Je marche seul dans les rues de Katmandou, La majesté de ces femmes me
bouleverse, Je viens à peine d’arriver, Je n’ose rompre le charme en sortant mon
appareil photo. Mais que serait le monde sans elles ?
Je ne me lasserai jamais de sortir de ma zone de confort, d’aller vers l’inconnu,
découvrir de nouvelles pistes artistiques. Je n’avais jamais fait de photographie de rue
avant. L’Occident ne me parle plus depuis un moment déjà. C’est ainsi. Je ressens que
l’authenticité a laissé trop de place à la tension de sous-entendus malsains. De cette
culture du selfie qui envahit tout. L’échange est trop basé sur un rapport de forces et
une recherche systématique d’intérêt commun. « Mais pourquoi me prend-t-il en
photo ? Que va-t-il en faire?» La simple beauté de l’instant présent doit-il être
monétisé à tout prix
Emmeric Leperson
Autodidacte, j’avais 33 ans quand j’ai touché mon premier appareil photo. C’est la force de la nature de notre région qui m’a donnée envie de témoigner. Et ici on a l’embarras du choix.
3 ans de repérages hivernaux sur l’Aubrac pour monter ma première exposition : l’Aubrac à l’état brut.
Aussitôt proposée…aussitôt exposée à la Fnac Wilson de Toulouse. J’ai su alors que j’avais la vocation. Et après avoir fréquenté nos galeries régionales, j’ai pu la montrer à Paris.
Mais depuis toujours l’humain a été au cœur de mes préoccupations. Alors j’ai réalisé mon rêve. J’ai réuni mes deux passions en une seule : le judo et la photo.
Pendant 10 ans, jusqu’au COVID, j’ai été photographe de judo international en freelance. J’ai arpenté la planète, et l’Asie est devenue mon continent de prédilection.
Je n’ai eu de cesse de montrer la diversité humaine et culturelle au travers les valeurs du judo. Cela a donné lieu à des rencontres inoubliables.
Je suis ainsi devenu un photographe humaniste.
Mon approche photographique est simple : la force de l’authenticité !
Je shoote directement en noir et blanc. Je ne recadre jamais mes photos. C’est aussi simple que ça.
Une photo doit raconter une histoire. Sinon elle est aussi vite oubliée qu’elle est publiée
Date
- 06 - 28 Fév 2025
Heure
- 18h30
- Vernissage: Vernissage 06/02