Trois mois pour le faire

« Je travaille chaque exposition comme un projet unique (comme l’élaboration d’une carte de saison dans un restaurant) Tout « ce qui va advenir » est une découverte. J’ai trois mois devant moi et je ne sais pas encore ce que je vais faire. C’est le quotidien de mon atelier qui va dicter le résultat. Cette mise en danger m’est nécessaire pour découvrir ce que je ne connais pas des possibilités de mon travail,  ce que je ne connais pas de moi.

Cette exposition sera une sorte de journal de bord de ces trois mois performatifs.

Je sais tout de même que le fil conducteur sera la couleur

Je n’exclue pas l’insertion de quelques tableaux anciens dont je pourrais (re)découvrir les correspondances, l’écho de ce nouveau cheminement menant a l’élaboration de l’exposition »